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Test de despistage du virus du papillome humain (VPH)

Le VPH en bref

Pourquoi passer ce test?

Le test de dépistage du VPH peut détecter le risque de cancer du col de l’utérus, l’un des rares types de cancer qu’il est possible de prévenir. Pratiquement tous les cas de cancer du col de l’utérus – plus de 99 % – sont associés au virus du papillome humain (VPH). Une infection par le VPH ne signifie pas que vous avez un cancer, mais elle peut prédire un risque accru de cancer du col de l’utérus. Le dépistage d’une infection par le VPH peut aider votre professionnel de la santé à vous assurer les soins qu’il vous faut.

Quel type d’échantillon est requis?

Le test de dépistage du VPH fait appel à la même procédure que celle d’un test Pap. Au cours d’un examen pelvien, on prélève un petit échantillon de cellules de la région cervicale à l’aide d’un écouvillon ou d’une petite brosse. On dépose ensuite l’échantillon dans une bouteille contenant un agent de conservation spécial, puis on l’envoie au laboratoire pour le faire analyser. Le même échantillon de cellules peut servir tant au test Pap que celui de dépistage du VPH.

Le test nécessite-t-il des préparatifs?

Suivez les directives que votre professionnel de la santé vous a données. Au cours des 24 heures qui précèdent le test, on vous recommande d’éviter d’avoir des relations sexuelles. Au cours des 48 heures avant le test, évitez de prendre une douche vaginale ou d’utiliser des produits vaginaux, comme des crèmes, des gels, des déodorants ou des médicaments. Si vous êtes en période de menstruation, reportez votre rendez-vous. On pourra vous demander de vous vider la vessie avant l’examen.

Qu’est-ce qu’un test de dépistage du VPH?

Le groupe formé par les virus du papillome humain (VPH) comprend plus de 200 types de virus apparentés. De ceux-ci, 14 types de VPH sont considérés être à risque élevé parce qu’ils peuvent engendrer un cancer. Le test de dépistage du VPH détecte le matériel génétique des VPH à risque élevé. Ce test comporte le prélèvement de cellules du col de l'utérus et un test d’amplification de l’acide nucléique spécifique, très sensible, afin d’identifier tous types de VPH à risque élevé.

Le processus de prélèvement de l’échantillon est le même que celui d’un test Pap ordinaire; c’est la méthode d’analyse qui est différente. Pour un test Pap, on examine l’échantillon au microscope pour déceler tout changement cellulaire anormal. Par rapport au test Pap, les études ont révélé que le test de dépistage du VPH est une méthode plus sensible en vue d’identifier les personnes à risque.

De nombreuses affections par le VPH se résorbent sans traitement : le corps peut se débarrasser de lui-même de l’infection. Les infections par les VPH à risque élevé qui ne se résorbent pas peuvent mener à un cancer du col de l’utérus. Pratiquement tous les cas de cancer du col de l’utérus sont attribuables à des infections par un VPH à risque élevé. Tous les ans, près de 1400 Canadiennes développent un cancer du col de l’utérus et environ 400 d’entre elles en meurent.

Qui devrait passer un test?

Le test de dépistage du VPH s’adresse aux personnes sexuellement actives de plus de 30 ans qui ont encore leur col de l'utérus. Vous pouvez discuter avec votre professionnel de la santé de la pertinence d’ajouter un test de dépistage du VPH à votre test Pap de routine.

Votre professionnel de la santé peut recommander un test de dépistage du VPH si le résultat d’un test Pap est anormal, notamment en raison de la détection de ce qui suit :

  • des cellules malpighiennes atypiques de signification indéterminée (ASC-US) si vous avez 30 ans ou plus;
  • une lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (LSIL) si vous avez 50 ans ou plus;
  • une lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade (HSIL) quel que soit votre âge.

Quand demande-t-on le test?

Vous pouvez demander de passer un test de dépistage du VPH en même temps que votre dépistage cervical de routine (test Pap). Sinon, votre professionnel de la santé peut vous recommander de passer un test de dépistage du VPH si le résultat de votre test Pap présente des anomalies.

Comprendre vos résultats

Le test de dépistage du VPH indique si on a observé ou non un ou des types de VPH à risque élevé dans votre échantillon. Un résultat négatif de ce test signifie un faible risque de cancer du col de l’utérus lors du prélèvement de l’échantillon, tandis qu’un résultat positif suggère la présence d’une infection par un VPH à risque élevé. Votre professionnel de la santé discutera des résultats avec vous.

La détection d’une infection à risque élevé ne signifie pas que vous avez un cancer du col de l’utérus, mais elle peut être l’indice d’un risque accru de développer un cancer du col de l’utérus comparativement aux personnes sans infection par le VPH. La détection d’un des types d’infection par le VPH à risque élevé peut mieux guider votre professionnel de la santé relativement aux prochaines étapes les plus appropriées. Votre professionnel pourra recommander la reprise du test ou une biopsie selon les détails de vos résultats et vos antécédents médicaux.

Y a-t-il quoi que ce soit d’autre que je devrais savoir?

La plupart des personnes qui contractent une infection par des types de VPH à risque élevé ne développent jamais de changement précancéreux ou un cancer.

Bien que le VPH soit un type d’infection transmise sexuellement, une infection par le VPH ne signifie pas nécessairement que votre partenaire a des contacts sexuels en dehors de votre relation. Le virus du papillome humain peut se dissimuler dans les cellules cervicales pendant de nombreuses années; donc, même si vous n’avez jamais eu de relations sexuelles avec un autre partenaire par le passé, il est possible de transmettre l’infection à votre partenaire actuel.


Comment traite-t-on une infection par le VPH?

Il n’existe aucun traitement pour le virus comme tel, mais votre système immunitaire est normalement capable d’éliminer l’infection au cours de quelques années. On dispose de traitements, cependant, pour les problèmes que le virus peut causer. On peut traiter de plusieurs façons les excroissances précancéreuses sur le col de l'utérus, notamment par une cryochirurgie qui gèle et détruit les cellules anormales, ou encore par l’ablation chirurgicale des tissus anormaux. Le dépistage précoce des changements cervicaux – alors qu’un traitement est plus facile – est le facteur clé pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Le traitement est plus difficile aux stades plus avancés.

Comment peut-on prévenir le VPH?

La vaccination

Un vaccin peut prévenir la plupart des cancers et d’autres problèmes de santé causés par le VPH.

Un vaccin HPV2 (par example CERVARIX®), HPV4 (par example GARDASIL®), or HPV9 (par example GARDASIL®9) est recommandé tant aux hommes qu’aux femmes de 9 à moins de 27 ans pour la prévention des cancers de la vulve, du vagin, anogénital et du col de l’utérus ainsi que les changements précancéreux qu’ils peuvent causer. Un vaccin prévient aussi les verrues génitales.

Le cancer lié au VPH le plus répandu chez les femmes est celui du col de l’utérus (49 %). Les autres types englobent le cancer de l’anus (18 %), de la vulve (16 %) et du fond de la gorge (oropharynx) (11 %). Chez les hommes, le cancer le plus fréquent est celui du fond de la gorge (81 %). Les autres types comprennent le cancer de l’anus (12 %) et du pénis (7 %).

À l’heure actuelle, les vaccins disponibles contre le VPH ne protègent pas contre tous les cancers du col de l’utérus. Les personnes vaccinées contre le VPH devraient continuer de passer régulièrement un test de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Des pratiques sexuelles plus sûres

Le fait d’avoir des relations sexuelles avec un seul partenaire ne vous protègera pas contre une infection par le VPH si l’un de vous deux a eu par le passé des relations sexuelles avec une personne infectée. En limitant le nombre de vos partenaires sexuels, cependant, vous réduirez votre risque global d’infection.

L’utilisation de condoms peut réduire le risque de propagation du VPH, mais le condom protège uniquement la peau et les muqueuses qu’il recouvre. Le virus peut infecter la peau ou les muqueuses non recouvertes des organes génitaux, de l’aine, des cuisses, de l’anus, du rectum et, possiblement dans celles de la bouche.

Téléchargez une demande pour le test HPV, ici.


Références
 
https://cancer.ca/fr/treatments/tests-and-procedures/human-papillomavirus-hpv-test
https://cancer.ca/fr/cancer-information/find-cancer-early/get-screened-for-cervical-cancer/everything-you-ever-wanted-to-know-about-having-a-pap-test
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/guide-canadien-immunisation-partie-4-agents-immunisation-active/page-9-vaccin-contre-virus-papillome-humain.html#a5
Mise à jour des recommandations visant le calendrier d'immunisation relatif au vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) - Canada.ca